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Une histoire inattendue.

C’est difficile de changer sa vie, de se réinventer, de prendre une autre voie, moins balisée, moins confortable que prévu. C’est ce que j’ai fait en 2014. Après de nombreuses années en région parisienne, je me suis installé près des pins et de l’océan, dans le Sud-ouest de la France. J’ai troqué ma carrière de manager au siège d’un grand groupe de téléphonie, pour celle de formateur et coach en management. Un nouveau métier qui à 45 ans correspondait mieux à mes aspirations d’aider et de transmettre, plus que de produire moi-même.

Parallèlement, je reprends l’écriture. J’avais déjà essayé dans le passé, mais sans succès. Cette fois, je vais le faire d’une façon plus avisée, plus documentée, plus structurée, plus ambitieuse aussi.

Lecteur assidu, j’aime les épopées historiques, les thrillers, les romans inattendus, et les intrigues qui portent en elle une certaine résonance.

Pour écrire, je m’astreins une discipline quotidienne d’ascète, ou presque. J’écris tous les soirs, plusieurs heures, parfois je termine au petit matin, souvent… Pour mon travail diurne, je m’adapte, je compose et je fais la sieste…

Je passe beaucoup de temps à me documenter. Mon intrigue se situe dans un univers scientifique particulier : la paléoanthropologie. Alors, pour que mon histoire qui laisse une grande part à l’imaginaire soit crédible, je dois être précis. Je veux que chaque ligne soit vraisemblable, y compris pour les préhistoriens les plus chevronnés. J’y passe un temps infini…

Je lis ou je relis « De l’origine des espèces » de Charles Darwin, « sur les épaules de Darwin », de jean Claude Ameisen, « l’identique et le différent » de Françoise Héritier, plusieurs livres d’Yves Coppens, Sapiens de YN Harari et quelques autres. Une dizaine de livres en tout, qui me passionnent plus les uns que les autres, et qui alimentent progressivement mon herbier.

Je m’inspire de la trame d’un roman que j’ai débuté quelques années plus tôt, mais j’en modifie profondément la structure et les personnages. Notamment, en y intégrant une héroïne fracassante, férue de paléontologie et charismatique : Shana Stenford.

« Le chaînon manquant » est mon premier roman. Je le termine à l’été 2016.

Je le fais publier à compte d’auteur, une première fois, en mai 2017, par les éditions Jets d’encre (des gens sérieux). C’est un genre de galop d’essai, mais je ne le sais pas encore. Il rencontre un certain succès d’estime, rapidement, notamment sur les blogs de lecteurs, les sites de ventes en ligne, quelques librairies au Pays basque, en région parisienne et en Savoie, un article dans Sud-Ouest Landes, une émission de radio régionale en direct.

Fortement encouragé par ce succès embryonnaire, je décide fin 2017 d’inscrire mon roman à un concours littéraire.

J’hésite entre plusieurs formules… les concours nationaux (très sélectifs), régionaux (plus modestes, mais plus accessibles), les Prix d’entreprise (qui offrent moins de visibilité, mais des primes parfois intéressantes).

Poussé par le vent de l’optimisme, je choisis le plus prestigieux et je le propose pour la 11e édition du Grand Prix Femme Actuelle – Les Nouveaux auteurs, présidé par Gilles Legardinier. C’est un Prix annuel, très ouvert, gratuit, hétéroclite (tous les romans et tous les styles sont les bienvenus). Il établit pour l’occasion son record de fréquentation, avec 520 auteurs sur la ligne de départ ! Sur le moment, je me dis que j’aurais préféré qu’on ne soit que 3 ou 4, mais ça va me passer…

Une évaluation est effectuée par les lecteurs habituels du site https://www.lesnouveauxauteurs.com/ (que je recommande sans réserve pour tous ceux qui aiment découvrir de futurs auteurs).

Plus de 1500 fiches de lecture sont rédigées dans le cadre du prix.

Le chaînon manquant est apprécié 13 fois, par des lecteurs d’origines différentes, qui lui attribuent la note moyenne « hors norme » de 9,02/10. C’est la meilleure note du concours.

Les manuscrits les mieux notés, sont ensuite soumis à l’appréciation d’un jury d'auteurs professionnels composé par le magazine Femme Actuelle.

En janvier, Jean-Laurent Poitevin (le président des éditions Les Nouveaux Auteurs) m’informe par mail, que « Le chaînon manquant » fera partie des finalistes de l’édition 2018. Sans m’en écrire beaucoup plus, il est assez optimiste sur la suite des évènements… Ça a été un moment de joie formidable, difficile à décrire, et assez inattendu… pour être tout à fait franc !

Sur le site, les appréciations détaillées de « mes » lecteurs sont mises en ligne. Je suis flatté, par la qualité et l’enthousiasme des retours. Via la messagerie du site, certains me posent des questions complémentaires sur des pans entiers de l’histoire, sur les mystères qui alimentent mon intrigue, sur les personnages, sur la fin… Je réponds, tout en laissant comme dans mes romans à chacun sa part de rêve et d’imaginaire.

Un mois plus tard, cette fois c’est un coup de téléphone de Jean-Laurent Poitevin ! Après les présentations d’usage, ses premiers mots sont : « j’espère que vous êtes bien assis ? ». C’était là une sage précaution qu’il prenait…

Le 12 avril, après avoir dûment signé un contrat d’exclusivité avec Prisma Média et Les Nouveaux Auteurs, c’est en compagnie de Jean-Laurent, Gilles Legardinier, les équipes de Prisma Média, de ma correctrice Carole Chicot et de mes proches que je me retrouve dans le très prestigieux hôtel Sofitel Paris Le Faubourg, tout près du Palais de l’Elysée.

Ce jour-là, le ciel ne me tombe pas tout à fait sur la tête, mais je reçois le Grand Prix du roman Femme Actuelle 2018.

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